La banque Havilland envisage les négociations d’un plan social insuffisant, voire même désavantageux pour les salariés. A l’heure actuelle, les propositions faites par la direction sont largement insuffisantes et loin des pratiques du marché, voire susceptibles d’être attaquées en justice.
L’ALEBA, l’OGBL et le LCGB ont rappelé à maintes reprises que les employés ne sont en aucun cas responsables des difficultés actuelles de la banque. Il est inacceptable de sanctionner les salariés pour des décisions managériales ayant conduit à cette situation délicate.
La tentative manifeste de la direction de diviser la délégation des syndicats n’a pas abouti, mais au contraire, les représentants des salariés font bloc commun pour préserver les intérêts de tous les salariés.
Nous revendiquons plus de garanties afin de renforcer la position des salariés vis-à-vis de la mise en oeuvre de ce plan social.
Les syndicats appellent la direction à faire preuve notamment de transparence, d’équité et de respect envers ses employés, qui ont contribué au succès de la banque pendant de nombreuses années.
Alors que l’ensemble des salariés de la banque risque d’être impacté par le plan social, le préjudice moral et financier est énorme. Nous en appelons donc à la responsabilité sociale de l’employeur.
A l’unisson, l’ALEBA, l’OGBL et le LCGB demandent instamment au conseil d’administration de la banque de revoir sa position, de reconnaître le rôle légitime des syndicats dans ces négociations et de s’engager dans un dialogue ouvert et honnête avec les représentants des salariés.
Les syndicats restent déterminés à défendre les intérêts des employés et à garantir que ces négociations soient menées de manière équitable et responsable, en conformité avec les lois et les droits des travailleurs.
Alors que le temps presse, nous attendons de la direction qu’elle propose enfin des conditions financières et sociales permettant la signature d’un plan social.
Communiqué par l’OGBL, le LCGB et l’ALEBA, le 17 octobre 2024
